dimanche 31 mars 2013

Et maintenant, un article dans le journal "le Parisien"!!


3 commentaires:

  1. Très bel article, une belle mise en lumière.
    Félicitations.

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  2. Bonsoir Delphine,

    merci d'avoir mis en ligne ce bel article. Je ne lis pas assez souvent le Parisien ;-)
    Juste remarque sur la moyenne d'âge du public et l'aspect toujours et encore très feutré (guindé ?) de nombre de concerts, notamment dans les salles parisiennes. Toutefois, avouons qu'il est difficile de rester concentré deux heures de suite pour écouter et suivre des musiques exigeantes quand on est désormais habitué à zapper sans cesse et à rester dans le superficiel. Certes, le succès rencontré par le monde de la musique "classique" en Asie où certains concerts de pianistes à l'instar de ceux de Lang Lang sont vécus et mis en scène comme ceux des rock-stars, peut faire rêver... et devrait nous faire tous réfléchir sur une autre façon de concevoir notre rapport à la musique dite "classique", plus naturelle et moins formelle.
    A l'heure où les pouvoirs publics diminuent drastiquement leurs aides et subventions auprès des institutions culturelles, où des classes de musique - et d'arts plastiques - ferment dans les collèges et lycées, sans même parler des classes de latin et plus encore de grec ancien, sommes-nous en train de perdre ces "humanités" qui ont fait notre richesse ? Mais, inversement, les cours de piano au sein des conservatoires et dans le cadre de cours privés me semblent victimes de leur succès : difficile d'y inscrire ses enfants, parfois et les adultes qui veulent apprendre le piano ont bien du mal à trouver place dans les écoles & conservatoires. Mais est-ce si paradoxal ?
    Sur ce, je vous laisse en compagnie du 2ème concerto de Saint-Saëns par Jeanne-Marie Darré : http://www.youtube.com/watch?v=ngvVJ_j5CNw

    Philippe

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  3. Bonjour Philippe,

    merci pour votre petit commentaire toujours très juste :-)
    En effet, tout ceci est très paradoxal et nous devons tous constamment nous remettre en question : les musiciens mais aussi les organisateurs... il existe énormément de formules diverses pour casser l'aspect rigide qui colle à la peau de la musique classique et recréer un rapport naturel, spontané. Bref, quelque soit le métier une bonne remise en question n'est jamais de trop.
    On en voit la preuve actuellement avec le journalisme qui devrait se remettre en question à son tour : il me semble que le métier est un peu divisé entre mettre en avant une vérité sans harceler et organiser le suicide social d'une personne (avec ces derniers temps une balance penchée légèrement de ce côté). Fort heureusement, je n'ai croisé jusqu'à présent que des journalistes agréables, disponibles et aux articles chaleureux... pourvu que cela dure!!

    A bientôt!

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